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Alucam aujourd’hui


Auteur du dossier : Joseph de Vitry
(Institut pour l'Histoire de l'Aluminium (IHA))






La crise économique qui sévit au Cameroun à partir de 1984 fait des dégâts chez Alucam. Le marché de l’aluminium, notamment de seconde transformation, s’effondre alors en Afrique, conduisant l’entreprise à abandonner la plupart de ses filiales. Alubassa se sépare des deux tiers de ses employés, et abandonne dans les années 1990 et 2000 un certain nombre d’activités devenues déficitaires, notamment la menuiserie d’aluminium. Alucam est également atteinte par les crises du marché mondial de l’aluminium et, de la fin des années 1980 jusque dans les années 2000, l’usine d’Édéa subit de graves déficits d’approvisionnement en électricité du fait de périodes de sécheresse répétées : en 2002 et 2003, l’usine ne fonctionne qu’à 45% de sa capacité.

Aujourd'hui, Alucam est propriété à parts égales de Rio Tinto Alcan et de l'État camerounais, mais son avenir reste incertain. Pour continuer à développer l'industrie de l'aluminium au Cameroun, un nouveau projet d'usine s'esquisse sur le site de Kribi, ville située à une centaine de kilomètres au sud de Douala, qui offre des infrastructures portuaires adaptées aux navires modernes.



 
Date de mise en ligne : 23 septembre 2013
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