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Nom du site :
Usine de Mercus
Historique :
En 1914, la Société Boro-carbone décide d’implanter une usine dans la localité de Mercus-Garrabet. Auparavant, ses activités étaient concentrées dans la localité de Fos en Haute-Garonne, mais sa situation défavorable à l’industrie (débit trop bas de la Garonne dont elle dépend, problèmes d’ordre juridiques avec le propriétaire des lieux et éloignement de la gare), met la compagnie en difficulté. Elle est alors mise en liquidation. C’est la commune de Mercus en Ariège qui est choisie pour y implanter la nouvelle usine. La société fait également l’acquisition d’une rivière sur l’Ariège, essentielle au fonctionnement de l’usine et les gisements de bauxite présents dans les environs permettent d’alimenter l’usine en matières premières.
L’équipement est donc transféré depuis Fos sur le site de Mercus. En mai 1914, un accord passé avec la Compagnie des chemins de fer du Midi permet la création d’une gare à Mercus afin de permettre l’approvisionnement de l’usine en construction. Mais le démarrage de l’activité du site prend du retard à cause de la guerre: une grande partie du personnel est mobilisé, l’approvisionnement et les transports ralentis. Le site est également victime d’un attentat en juillet 1916 qui détruit partiellement le canal d’irrigation.
En décembre 1916, la société change de nom et devient la Société électro-chimique de Mercus. Ce changement de nom intervient à un moment où la compagnie diversifie sa production et ne veut donc plus être associée à l’élément boro-carbone seul. De plus, c’est aussi l’occasion de mettre l’accent sur un site sur lequel sont concentrés une très grande part des investissements.
La Société décide de prendre des mesures afin de renforcer son installation sur le territoire. Elle fait l'acquisition de gisements de bauxite dans la région de l’Ariège : l’importation depuis les Etats-Unis est devenue impossible et il s’agit d’être indépendant des sociétés exploitantes locales. L’usine Mercus se spécialise alors dans la production de corindon, pierre constituée d'alumine, qui est utilisée comme abrasif.
Des logements destinés au personnel, des cantines et une coopérative sont mis en place. Mais au lendemain de la Première Guerre Mondiale, les baraquements installés s’avèrent insuffisants et il faut songer à édifier une cité ouvrière. La question de la main d’œuvre est cruciale puisque la population implantée dans la région se révèle insuffisante et il est rapidement question de faire venir des ouvriers d’en dehors de l’Ariège.
A la veille de la Seconde Guerre Mondiale, les difficultés liées aux contextes économique et politique international contraignent la Société électro-chimique de Mercus à placer en liquidation le site de l’usine de Saint-Pierre-de-Rumilly en Haute-Savoie, afin de concentrer tous les investissements sur le site de Mercus-Garrabet. La compagnie connait tout de même de réels problèmes liés à l’approvisionnement en matière première. Après l’Armistice, les difficultés subsistent. Il est alors question de moderniser le site afin d’augmenter le rendement et diminuer la main d’œuvre.
La société électrochimique de Mercus entre en relation avec la société des Abrasifs du Sud Ouest afin de mettre en commun leurs techniques de production. Il est par la suite décidé de procéder à une fusion des deux sociétés. En 1953 le site est racheté par la société des Abrasifs du Sud-Ouest, qui le cède, la même année, à la Compagnie Pechiney. Cette dernière dote l'usine de Mercus de nouvelles installations en vue d’une spécialisation dans la fabrication d’aluminium raffiné par électrolyse. Elle devient la première usine à produire de l’aluminium complètement pur.
En 1914, la Société Boro-carbone décide d’implanter une usine dans la localité de Mercus-Garrabet. Auparavant, ses activités étaient concentrées dans la localité de Fos en Haute-Garonne, mais sa situation défavorable à l’industrie (débit trop bas de la Garonne dont elle dépend, problèmes d’ordre juridiques avec le propriétaire des lieux et éloignement de la gare), met la compagnie en difficulté. Elle est alors mise en liquidation. C’est la commune de Mercus en Ariège qui est choisie pour y implanter la nouvelle usine. La société fait également l’acquisition d’une rivière sur l’Ariège, essentielle au fonctionnement de l’usine et les gisements de bauxite présents dans les environs permettent d’alimenter l’usine en matières premières. L’équipement est donc transféré depuis Fos sur le site de Mercus. En mai 1914, un accord passé avec ...
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Saint-Félix
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Venthon
Notice n° : 39
par : Paz Paredes, Léa
(Aix-Marseille Université)
Mise à jour : 2017-03-03