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Usine de Saint-Jean-de-Maurienne
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Nom du site :
Usine de Saint-Jean-de-Maurienne
Historique :
<div style="text-align: justify; "> Situés en Savoie, au cœur de la région Rhône-Alpes, Saint-Jean-de-Maurienne et la vallée de la Maurienne constituent un passage entre deux pôles économiques : la région lyonnaise et la plaine du Pô.</div> <div style="text-align: justify; "> L’usine d’aluminium, construite au lieu-dit « Les Plans », au Sud-Est du bassin de Saint-Jean-de-Maurienne, est aujourd’hui située entre l’autoroute et la route nationale qui longe la voie ferrée. </div> <div style="text-align: justify; "> </div> <div style="text-align: justify; "> En avril 1904, Laurent Perinel, fabriquant de produits réfractaires, vend à la Compagnie des Produits Chimiques d’Alais et de la Camargue (PCAC) une chute d’eau de 64 mètres dite chute du Pont d’Arc, située en amont de Saint-Jean-de-Maurienne. En 1905, la compagnie aménage la chute. Elle barre la rivière de l’Arc à Saint-Julien, village situé en amont de Saint-Jean-de-Maurienne, et détourne une partie de son débit dans une galerie souterraine qui amène l’eau à l’aplomb de l’établissement sur lequel plonge une conduite forcée de 67 m. </div> <div style="text-align: justify; "> En 1906, un accord est signé avec la SNCF pour la construction d’un embranchement particulier de la ligne Grenoble-Chambéry permettant de desservir Saint-Jean-de-Maurienne. L’usine est construite en 1907 et la première série d’électrolyse démarre en juillet. Elle emploie plus de 300 personnes et produit 148 t d’aluminium à son démarrage.</div> <div style="text-align: justify; "> </div> <div style="text-align: justify; "> À l’usine de Saint-Jean-de-Maurienne, l’activité d’électrolyse s’accompagne de celle de la fonderie et d’un atelier de fabrication d’électrodes.</div> <div style="text-align: justify; "> </div> <div style="text-align: justify; "> L’usine de Saint-Jean-de-Maurienne adapte ses séries aux grandes phases d’innovation technologique, ce qui lui permet de devenir une des usines les plus compétitives de la compagnie. De 1950 à 1960 elle représente à elle seule la moitié de la production de la Compagnie Pechiney, notamment grâce à la cohabitation des dernières cuves Söderberg à goujons verticaux et des précuites à plongée périphérique.</div> <div style="text-align: justify; "> Dans les années 1970, le site de Saint-Jean devient le pilier du groupe Pechiney Ugine Kuhlmann avec l’installation d’un centre de recherche, référence mondiale en matière d’innovations technologiques des procédés de production de l’aluminium. D’abord Services de recherche des fabrications (SRF) de 1923 à 1958, il prend le nom de Laboratoire de recherche des fabrications (LRF) en 1959.</div> <div style="text-align: justify; "> </div> <div style="text-align: justify; "> Le plan de restructuration du Groupe Pechiney Ugine Kuhlmann en 1982 prévoit la fermeture des petites unités de la compagnie afin de moderniser et de concentrer son activité sur celle de Saint-Jean-de-Maurienne et celle de Dunkerque. Le site est nationalisé en 1981, puis, le « Plan-rebond » est annoncé en 1982, permettant d’engager des investissements importants à Saint-Jean-de-Maurienne afin de moderniser les équipements de l’usine. Avec l’installation des dernières séries F et G en 1978 et 1986, Saint-Jean-de-Maurienne reprend son rôle de vitrine technologique de Pechiney, après avoir été supplantée par l’usine de Noguères pendant 25 ans.</div> <div style="text-align: justify; "> </div> <div style="text-align: justify; "> Depuis l’absorption de Pechiney par Alcan en 2003 et la fusion avec le groupe Rio Tinto en 2007, les usines françaises font partie d’un grand groupe mondial. À Saint-Jean-de-Maurienne, les coûts de production restent élevés pour une production peu concurrentielle sur le marché mondial. Deux arguments peuvent expliquer la préservation du site. Pechiney a signé un contrat énergétique avec EDF en 1983, lui permettant de bénéficier de tarifs préférentiels, valable jusqu’en 2014. Le Laboratoire de recherche des fabrications (LRF) conserve sa place de leader mondial en matière de conception de cuves d’électrolyses, ce qui lui permet d’équiper de nombreuses usines en France et à l’étranger.</div> <div style="text-align: justify; "> </div> <div style="text-align: justify; "> L’usine de Saint-Jean-de-Maurienne emploie aujourd’hui 550 personnes et sa production d’aluminium s’élève à 104 000 t en 2011.</div> <div style="text-align: justify; "> </div> <div style="text-align: justify; "> <strong>Sources Principales :</strong></div> <div style="text-align: justify; "> POLLIER, Christophe (sous la direction d’Henri MORSEL), <em>L'usine des Plans et Saint-Jean-de Maurienne, une histoire d'amour forcée ? Étude de l'impact socio-économique de l'implantation 1906-1939</em>, maîtrise d'histoire, Université de Grenoble II, 1989-1990. (IHA, Cote : IHA-TU-018)</div> <div style="text-align: justify; "> </div> <div style="text-align: justify; "> TESSIER, François, (sous la direction de Jacques MALÉZIEUX), <em>L'industrie de l'aluminium en Maurienne : permanence et mutations d'une activité séculaire</em>, maîtrise de géographie, Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, 2000. (IHA, Cote : IHA-TU-090) </div>
Situés en Savoie, au cœur de la région Rhône-Alpes, Saint-Jean-de-Maurienne et la vallée de la Maurienne constituent un passage entre deux pôles économiques : la région lyonnaise et la plaine du Pô. L’usine d’aluminium, construite au lieu-dit « Les Plans », au Sud-Est du bassin de Saint-Jean-de-Maurienne, est aujourd’hui située entre l’autoroute et la route nationale qui longe la voie ferrée. En avril 1904, Laurent Perinel, fabriquant de produits réfractaires, vend à la Compagnie des Produits Chimiques d’Alais et de la Camargue (PCAC) une chute d’eau de 64 mètres dite chute du Pont d’Arc, située en amont de Saint-Jean-de-Maurienne. En 1905, la compagnie aménage la chute. Elle barre la ...
Iconographie sur l'usine
Notice n° : 46
par : Piquet, Jenny
(Institut pour l'histoire de l'aluminium)
Mise à jour : 2014-12-09