Paris: Institut pour l'histoire de l'aluminium, 2017/12
Description technique / Physical description
34 p. : ill. en coul.; 27 cm
Langue / Language
Français ; Anglais
Description
Résumé / Abstract
Résumé indiqué en début d'article :
L’aventure australienne commence dans les années 1960 pour Pechiney, attiré par un territoire promu à devenir l’Eldorado de la bauxite. Consciente de cette richesse, l’Australie veut alors la valoriser sur place et développer une industrie autour du minerai. C’est ainsi que Pechiney participe dès 1963 à la grande usine d’alumine de Gladstone, exploitée en coopérative par la Queensland Alumina Ltd (QAL). Une nouvelle étape se précise au cours de la décennie suivante et doit mener à une intégration plus étroite de la filière, vers surtout la production d’aluminium primaire. Dans cette perspective, les pouvoirs publics australiens proposent en 1978 à Pechiney de créer une joint-venture afin de construire une usine d’électrolyse sur le site de Tomago. L’opération séduit le producteur français et cela pour trois raisons : l’approvisionnement garantie en alumine, la proximité des marchés asiatiques et la possibilité de vendre sa technologie des cuves d’électrolyse pour laquelle Pechiney est devenu un des leaders mondiaux grâce à son laboratoire savoyard, le LRF. Après une période d’études et de négociations parfois tendues autour du prix de l’électricité, l’usine entre en activité en septembre 1983. Principal partenaire avec la firme australienne Colonial Sugar Refining, Pechiney apporte son expertise à la nouvelle affaire notamment par l’intermédiaire de ses personnels expatriés qui contribuent alors au démarrage de l’usine et à la formation de la main d’oeuvre locale.